lundi 29 septembre 2008




Un,deux,toi.

jeudi 25 septembre 2008


Pensée du jour:
L'amour est aveugle mais les tétons sont en brailles.
Fin de la prise de parole.

mercredi 17 septembre 2008

Ca me manquait...


"Je ne suis qu'un trucage humain qui voudrait devenir un homme sans trucage à mon âge.
Le truc parfait serait d'être considéré comme un homme
Un vrai un grand un être humain de mon âge... un humain sans trucage."



ph0tographe: Ma ChOue
m0del: Marco le p'tit lOveur!

mercredi 10 septembre 2008


Pourras-tu le faire I'M LOST
Pourras-tu le dire I'M LOST
Tu dois tout essayer I'M LOST
Tu dois revenir I'M LOST

Tu dois voir plus loin I'M LOST
Tu dois revenir I'M LOST
Egaré en chemin I'M LOST
Tu verras le pire I'M LOST

Pour trouver le sud I'M LOST
Sans perdre le nord I'M LOST
Après les certitudes I'M LOST
Au-delà des bords I'M LOST

I'm lost but I'm not stranded yet
lost but not stranded yet...
.NOIR DESIR.

lundi 8 septembre 2008



"Des glas qui sonnent / des heures qui fuient
des jours qui s'en vont vers la nuit
& des nuits qui s'enfuient toujours
vers des carrefours / des points de non-retour
& des mégots de cigarettes
qui s'entassent sans que le temps s'arrête
des joints qui passent / des verres / des filles
& ce vieil océan qui te torpille
orphée / orphée

Les fées t'invitent à oublier les nuits passées
tu voudrais toujours être ailleurs
dans un antique flux migrateur
espion des cercles infernaux
des cirques où tu sacrifies ton égo
tu voudrais franchir la lumière
& t'exiler loin de la terre
mais tu sais que les étoiles qui brillent
se trouvent toujours dans les chambres des filles
orphée / orphée"


Hubert-Félix Thiéfaine

mercredi 3 septembre 2008



Ame s'trame drame
Pique et pique et psychodrame
Dans l'âme se trame, drôle de drame
Ame s'trame drame.

Femme s'trame drame
Joue et joue dans l'ciné-drame
Voudrait bien changer d'programme
Femme s'trame drame.

Ame s'trame drame
Pique et pique des colères-larmes
Pleure et pleure un mélodrame
Ame s'trame drame.

Femme s'trame drame
Pique et pique et psychodrame
Drôle de drame et cœur s'entame
Femme s'trame drame.

mardi 2 septembre 2008


" Après plusieurs années de bonne, loyale et sincère investigation, j'en ai quand même déduit que: la féminité, c'est la putasserie. L'art de la servilité. On peut appeler ça séduction et en faire un machin glamour. Ça n'est un sport de haut niveau que dans très peu de cas. Massivement, c'est juste prendre l'habitude de se comporter en inférieure. Entrer dans une pièce, regarder s'il y a des hommes, vouloir leur plaire. Ne pas parler trop fort. Ne pas s'exprimer sur un ton catégorique. Ne pas s'asseoir en écartant les jambes, pour être bien assise. Ne pas s'exprimer sur un ton autoritaire. Ne pas parler d'argent. Ne pas vouloir prendre le pouvoir. Ne pas vouloir occuper un poste d'autorité. Ne pas chercher le prestige. Ne pas rire trop fort. Ne pas être soi-même trop marrante. Plaire aux hommes est un art compliqué, qui demande qu'on gomme tout ce qui relève du domaine de la puissance. Pendant ce temps, les hommes, en tout cas ceux de mon âge et plus, n'ont pas de corps. Pas d'âge, pas de corpulence. N'importe quel connard rougi à l'alcool, chauve à gros bide et look pourri, pourra se permettre des réflexions sur le physique des filles, des réflexions désagréables s'il ne les trouve pas assez pimpantes, ou des remarques dégueulasses s'il est mécontent de ne pas pouvoir les sauter. Ce sont les avantages de son sexe. La chaudasserie la plus pathétique, les hommes veulent nous la refourguer comme sympathique et pulsionnelle."

(Virginie Despentes, King Kong théorie.)

Psychose nocturne, dans tes murmures je cause.

Dis-moi qui tu aimes, je te dirais qui je fuis...

Assise en face de moi, cette ombre au milieu de la foule. Cette foule et ce regard au milieu des ombres. Je buvais ses paroles, c'était mes lèvres sur son sourire, c'était mélancolia in hysteria. Hier encore, assise à cette table j'avais le sentiment étrange de l'appartenir. Elle n'était pas vraiment mienne, j'étais loin d'être sienne et je n'avais que pour seul sentiment présent, l'image encrée de ses cheveux me gommant violemment le visage. Au delà du sentiment d'illégalité conjugale absolue, je jouais au bord d'un précipice, c'était l'enfant face au flammes. Tout me semblait à une portée exubérante , à une agilité et une fragilité incohérente. Je me suis abreuvée de ses mots tel un soiffard asexué à la recherche d'une mise à jour émotionnelle. J'ai bu ses paroles pour en décuver mes maux... Hier encore assise à cette table,c'est avec une évidence bouleversante que je me suis aperçu que dans le doute le plus certain, elle aurait pu m'être admirable...

kAte.